Reconstitution possible d’une dérivation des (futures) « forces de Coriolis » dans les Principia de Newton, à partir de l’approche totalement géométrique de celui-ci, via notamment la loi des aires.
Dès 1803, Laplace donne l’expression de la future force de Coriolis (1835), dans le contexte du problème débattu depuis Galilée de la déviation des corps lâchés d’une certaine hauteur – une déviation, aussi minime fût-elle, était une preuve supplémentaire de la rotation de la Terre sur elle-même.
La théorie des couples de Poinsot (deux forces opposées agissant sur un bras), auparavant considérée comme une anomalie dans la composition des forces (car à résultante nulle) s’avère un outil puissant (elle sera utilisée dans d’autres branches, comme la physique quantique de nos jours) autant que nécessaire à la statique elle-même : Poinsot révolutionne cette branche en montrant qu’elle est la science de l'équilibre des forces et des couples, qui ne se laissent pas réduire à des forces.
Le document consiste en l’Introduction et le Chapitre 1 de l’Exposition abrégée du Système du Monde et explication des principaux phénomènes astronomiques tirée des Principes de M. Newton, écrit par Émilie du Châtelet et publié en 1759, après sa mort.
En deux articles de 1831 et 1835, Coriolis met en évidence la notion de « force d’entraînement » et de « forces centrifuges composées » ; ces dernières prendront le nom de force de Coriolis, permettant d’expliquer les phénomènes les plus divers de rotation d’un repère par rapport à un autre (pendule de Foucault, mouvements des masses d’air et d’eau à la surface du globe, etc.).